En l’ounour de Christian Baudin, çhi nous lisit çhau pouéme d’Eugène Rougier (Contes civraisiens) le 21 de mar de 2016, le deràe cop que le vénghit a l’atelàe de parlanjhe de Poitiers :
Mais l’s’arrêtïant net, car le veniant d’entendre
Chanter le rossignou pu gaîment qu’un calendre.
O fit une fusée de jholis sons bin kiairs
Qui s’élevit dau bois et montit dans les airs,
Et qui s’épanouissit en mille échos tous proches.
O fasait retondi tout l’petit bois dos Roches,
Et pi s’éparpillait dans tous les alentours,
Dans tous les petits coins, dans tous les p’tits détours.
Tout pien d’autres ozas, à thiau moument d’l’année
Chantant bin, eurs étout, à la fin d’la jhaurnée;
Mais quand le rossignou ayit pris à chanter,
Le taisiant lous bec, be’n aises d’écouter.
Et nous deux amoureux, dans le jholi bocaghe,
Ecoutïant étout le jholi musicaghe
L’écoutïant longtemps, l’ozas chantait te’rjhou,
De sa belle chanson l’atait jhamais à bout.
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